Qui hurle dans les bois : Strix aluco

Les chouettes fauves (Strix aluco) sont des oiseaux de proie nocturnes qui se perchent pendant la journée dans une cime d’arbre élevée ou dans un saule trapu. Consultez les types de hiboux ici

Ils font appel à l’imagination de tous, chasseurs de la nuit, qui flottent plutôt fantomatiques dans la forêt. Ils flottent silencieusement, mais depuis la cime d’un arbre, cette espèce trapue de hibou hurle -oeoeoe-oehoe- du moonshine à la brume du matin.
Les chouettes fauves (Strix aluco) sont des oiseaux de proie nocturnes qui se perchent pendant la journée dans une cime d’arbre élevée ou dans un saule trapu. Ils ont de larges ailes avec une envergure d’un peu moins de 100 cm. Le plumage, de la tête ronde à la queue courte, est brunâtre à gris, la poitrine est brun-jaunâtre avec des rayures foncées. Un plumage dans un vrai style camouflage. La tête ronde est accentuée par les grands yeux sombres du voile facial en forme de cœur et, comme chez tous les hiboux du genre Strix, les touffes d’oreilles sont absentes.

Ensuite, j’aimerais vous présenter l’une de mes chouettes préférées de ce genre, Strix nebulosa, ou grande chouette grise, est unique en son genre, l’apparition ultime dans le Grand Nord.
Pour revenir à notre essence, ce qui frappe la plupart des chouettes, et donc aussi chez notre chouette fauve, c’est qu’avec une taille moyenne de 41 cm et une envergure moyenne de 95 cm,  elles ne pèsent en moyenne que 500 g. Le manteau dense en panache, l’envergure et le faible poids font de cette chouette un prédateur puissant. Ses longues griffes acérées sont également enfouies sous un pelage de plumes. Comme pour de nombreuses espèces de proies, les deux sexes peuvent être distingués par leur taille et leur poids. La femelle devient plus grosse et plus lourde. La chouette fauve se trouve dans de grandes régions d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord, et est tout sauf menacée dans son espèce. Ils aiment particulièrement les feuillus, mais vous les trouverez aussi dans les forêts mixtes. Ces oiseaux résidents résistent aux hivers froids.
Il cherche son lieu de reproduction dans des arbres creux, mais cet opportuniste aime aussi les nichoirs prêts à l’emploi.

Les bacs à chouettes fauves ont une grande ouverture d’entrée et peuvent atteindre jusqu’à 60 cm de profondeur. Elles sont généralement suspendues à une hauteur comprise entre 350 cm et 500 cm, avec une entrée libre s’ouvrant à l’opposé du vent et de la pluie dominants. La femelle choisit la boîte à nids et commence à se reproduire tôt au printemps, bien sûr cela dépend toujours des conditions météorologiques du moment. Les 2 à 6 œufs sont incubés jusqu’à 30 jours. Après quatre à cinq semaines, les jeunes duveteux quittent le nid. Les soi-disant « brindilles » ne peuvent pas encore voler et s’agiter et grimper à travers les arbres, un moment de vulnérabilité pour de nombreux jeunes animaux.

Les chouettes fauves repérent leurs proies depuis le site de repos. Après une courte période d’observation, il bondit sur les proies depuis son point de vue, principalement de petits rongeurs mais aussi des hérissons, des oiseaux, des insectes et des grenouilles. La proie est entièrement mangée, après quoi le hibou produit des boules de vomi pour excréter à nouveau les restes indigestes.

Contrairement à ce que son nom suggère, cette espèce ne se trouve pas seulement dans la forêt. Ce hibou se porte aussi très bien dans les parcs, dans les grands jardins et dans les cimetières. Dans les espaces ouverts avec suffisamment de groupes d’arbres, avec des cavités ou des nichoirs, ce hibou se sent à son meilleur niveau. Si vous en avez entendu un aussi, n’hésitez pas à en chercher un. Un conseil pratique : cherchez d’abord les boules de vomi, puis essayez de trouver la chouette. Essayez d’apercevoir ces magnifiques oiseaux en paix mais respectez leur habitat et leur mode de vie naturel, après tout, une chouette mérite toute la liberté, faites toujours attention aux couples reproducteurs actifs !