Héritage vivant : le combattant de Bruges
Un vieil homme parmi les oiseaux combattants. Autrefois aussi appelé combattant belge et absolument craint par toutes les autres races du ring. Il y a quelques siècles, c’était donc très populaire parmi la classe ouvrière qui laissait trop souvent leurs coqs s’affronter sur le ring où les paris étaient faits. Aujourd’hui, à une époque où les combats de coqs sont loin derrière nous et où la majorité de nos jeunes sont impliqués dans tout sauf la volaille... Cette grande race fait partie de notre héritage et quelques passionnés font tout leur possible pour préserver le combattant de Bruges.
Cette ancienne race belge, probablement l’une des plus anciennes, date d’environ 1800 et présente plusieurs caractéristiques spécifiques qui font de cette race un oiseau de combat unique. Pour ceux qui auraient eu peur avant. Les caractéristiques de combat de cette race ont été largement négligées lors de l’élevage. Certaines tribus restent bien sûr très capricieuses et peuvent être qualifiées de combatives.
On peut parler d’une variété surdimensionnée avec une apparence particulièrement robuste. Le combattant de Bruges se tient bien haut sur ses lourdes jambes bleues et porte fièrement la tête droite sur le torse horizontal. Les parties de la tête, le rayon de pois et les caracaciles, sont pigmentées foncées, ce qui explique en partie leur aspect dur. Le rayon et les caroncules ne doivent pas être trop grands et de préférence avoir une couleur rouge foncé ou presque noire, tant chez les poules que chez les coqs.
Le coq
En 18 mois, le coq devient un homme costaud, pesant en moyenne au minimum 5 kg. Cette excellente race de viande est donc une race à croissance lente, mais cela garantit que toutes les parties ont le temps de se développer solidement, ce qui se reflète dans une apparence impressionnante. De longues jambes puissantes et lourdes avec des éperons ditto, un tronc puissant avec une poitrine et un dos larges, un cou musclé et droit, une tête très large et un bec court et robuste et courbé. Le plumage est plutôt compact et légèrement serré contre le corps, bien que le coq ait un plumage décoratif bien développé. Les yeux foncés sont protégés et donc légèrement plus profonds dans le crâne, ce qui est accentué par des sourcils fortement prononcés. La queue du coq est de longueur moyenne et donc moins prononcée, mais cela s’inscrit parfaitement dans l’image.
La poule
Les poules sont bien sûr moins imposantes que les coqs, mais on peut aussi parler d’une apparence particulière chez les dames. Ici aussi, la tête présente une pigmentation foncée marquée et le plumage est proche du corps.Le cou et la queue sont longs et maintiennent le torse rectangulaire bien équilibré. Les pattes bleu-gris sont moyennes à longues et les poules peuvent aussi montrer des éperons, ce qui est considéré comme un avantage absolu. Ce sont des pondeuses médiocres, environ 120 œufs par an, mais pas les meilleurs frères. Il est préférable de laisser cela à d’autres poules ou à l’incubateur. Incidemment, la fécondation n’est généralement que de 55 %.
Les combattants de Bruges existent en de nombreuses variations de couleur, bien que chez ces animaux, c’est principalement le type et l’apparence qui prévalent sur la couleur. Quelques variations de couleur sont : cou doré noir, perdrix argentée, bouleau doré, bouleau bleu, ...
Une race de poulet spéciale qui émerveillera vos visiteurs du jardin. Si vous aimez les grandes races et que vous aimez une apparence particulière, alors vous pouvez certainement considérer cette race et donner un coup de pouce à la conservation dont vous avez grandement besoin.